REMUGLE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1507
remeugle adj. « humide, qui sent le moisi » (
Nicole de La Chesnaye,
La Nef de santé, f
o1 v
ods
Gdf.); 1518
remugle (doc.
ap. E.
Coyecque,
L'Hôtel-Dieu de Paris au moyen âge, t. 1, p. 327: lieu fort
remugle et dangereulx pour mettre mallades);
2. 1514
sentir le remeugle « avoir une odeur d'humidité renfermée » (
Ordonnances des rois de France, t. 21, p. 573);
3. 1884 subst. (
Huysmans,
loc. cit.). Dér., à l'aide du préf.
re- marquant la durée nécessaire au processus de moisissure (
cf. aussi
relent), d'un mot empr. à l'a. nord.
mygla « moisissure », et qui est att. vers 1330 sous la forme
mugle « maladie des yeux » (
Plantaire, éd. M. A. Savoie, 163,
cf. Romania t. 63, 1937, p. 542).