REMPLAGE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1328 « état de plénitude » (
Plantaire, éd. M. A. Savoie, p. 39, 21);
2. a) 1409 « fait de combler les fondrières d'un chemin » (doc. de Tournai ds
Gdf. t. 9, p. 750,
s.v. hausse);
b) 1467-68 « blocage de moellons ou de briques, et de mortier dont on remplit l'espace vide entre les deux parements d'un mur » (doc. ds
Gdf. Compl.);
c) 1912 « armature de pierre qui, dans une fenêtre gothique, encadre les diverses parties des vitraux » (
Encyclop. univ. du 20es.);
3. 1455 « ce qui sert seulement à remplir et n'apporte aucun élément intéressant » (
Chastellain,
Exposition sur vérité mal prise ds
Œuvres, éd. Kervyn de Lettenhove, t. 6, p. 279);
4. a) 1672 « vin dont on remplit une pièce qui n'est pas pleine » (
Ordonnance de la ville de Paris ds
Savary 1723);
b) 1680 « action de remplir une pièce de vin qui n'est pas tout à fait pleine » (
Rich.). Dér. de
remplir*; suff.
-age*.
Cf. anciennement
raemplage « remplacement, substitution » (1309-1476 ds
Gdf.), dér. de
raemplir (
remplir*) que
remplage a fini par absorber.