REMPART, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. [1370
rempart « levée de terre tirée du fossé, souvent consolidée par une muraille et qui entoure une ville » (A.
Joubert,
Ét. sur les comptes de Macé Darne, p. 68: Sainct-Mor-sur-Loire que les Anglois avoient fait fort et
rempart)];
ca 1500
rampar (
Jean d'Auton,
Chroniques, éd. R. de Maulde La Clavière, t. 3, p. 140);
2. 1636 « ce qui sert de défense, de protection » (
Corneille,
Cid, I, 3 vers 198);
3. 1680 « espace vide entre la muraille d'une ville et les maisons » (M
mede Sévigné,
Lettre du 25 mai, éd. Monmerqué, t. 6, p. 414). Déverbal de
remparer*, avec infl. graph. de
boulevart, forme anc. de
boulevard*.
Cf. 1348
remparement subst. masc. « tout ce qui fortifie, défense » (
Runk., p. 66).