REMONTRANCE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. xives. [date du ms.] « exposition, discours » (E.
Prarond, Cartulaire du comté de Ponthieu, p. 28:
remontrance de homme est escoulourgable); fin
xives. (
Froissart, Chron., éd. G. Raynaud, t. 9, p. 27: amiables traitiez et
remonstrances d'amour);
2. 1450 « admonestation, avertissement » (Arch. du Nord, B 1684, f
o153 v
o: refrener [villenies et injures] par paroles et
remonstrances);
3. a) 1468 « doléance adressée au roi (ici, par un particulier) » (
Ordonnances des Rois de France, t. 17, p. 148):
b) 1568 hist. « observations adressées au roi par le parlement » (
Bonaventure des Périers [attribution douteuse],
Nouvelles récréations et joyeux devis, CXXVI, éd. L. Lacour, t. 2, p. 379: telles
remonstrances). Dér. de
remontrer*; suff.
-ance*.