REMONTE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) 1424 nav. « action de remonter un cours d'eau » (doc. ds G.
Espinas,
Les Origines du droit d'association, t. 2, p. 284 ds
Fonds Barbier: la
remonte jusques a Douay);
b) 1870 « ensemble des poissons qui remontent un cours d'eau pour frayer » (
Littré);
2. a) 1678 « action de pourvoir de nouveaux chevaux » (
Guillet:
Remonte d'un cavalier);
b) 1848 p. ext., fig. « action de se réapprovisionner, de se pourvoir de nouveau de quelque chose » (
Chateaubr.,
Mém., t. 1, p. 178: il faisait ses
remontes d'idées en Allemagne);
c) 1870 théâtre (
Poulot,
loc. cit.);
d) 1885-90 arg. « recrutement de prostituées » (A.
Bruant,
Les Bas-Fonds de Paris, p. 348 ds
Cellard-
Rey); 1887 (
Hogier-
Grison,
Monde où l'on flibuste, p. 118);
3. 1835 « chacun des sauts que l'étalon donne à la jument après le premier » (
Ac.);
4. 1932 sports (
L'Auto, 9 mai ds
Petiot). Déverbal de
remonter*.