REMBOBINER, verbe trans.
Étymol. et Hist. A. [1923 att. indirectement par
rembobinage (
Graffigny, loc. cit.)] 1936 « réenrouler sur une bobine » (
Céline, Mort à crédit, p. 163).
B. 1945 « raccommoder tant bien que mal » (
Vailland, op. cit., p. 81). A dér. de
embobiner* (étymol. B); préf.
re-*. B var., d'apr. A ou d'apr.
embobiner*, de
rabobiner (
Préface de La Franciade, éd. 1587 ds
Ronsard,
Œuvres compl., éd. P. Laumonier, t. 16, p. 352, encore ds
DG), forme abrégée, prob. d'apr.
bobine, bobiner, de
rabobeliner « rapiécer tant bien que mal, raccommoder » (
Farce d'un Chauldronnier, éd. mil.
xvies. ds
Anc. Th. fr., éd. Viollet Le Duc, t. 2, p. 106 et 111) de même orig. que
embobeliner*.