REIN, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1
remoit.
xiies. subst. masc. plur. « région lombaire » spéc. dans la Bible « siège de la vie affective et des impulsions inconscientes » (
Psautier Cambridge, éd. Fr. Michel, VII, 9); 1531
être faible de reins pour + inf. « être incapable de » (
Marot, Epitre, XXV, Au Roy, éd. C. A. Mayer, p. 176, 103: Et si sentez que
soys foible de reins Pour vous payer); 1640 (
Oudin Curiositez: il n'a pas les
reins assez forts .i. il n'a pas assez de force ou de pouuoir);
2. 1328 anat.
rains (
Plantaire, éd. M. A. Savoie, f
o9 v
o, p. 36, 13);
3. p. anal. 1491 archit.
faux rains (Béthune, ap. La Fons,
Gloss. ms., Bibl. Amiens ds
Gdf. Compl.); 1557 plur.
reins (
Chambre des comptes de Paris, éd. A.-M. de Boislisle, p. 69, note 1, f
oLXI). Du lat. class.
renes, -um « reins » et « lombes », développé en lat. chrét. aux sens de « reins, lombes (siège de la vie affective) » et « dos, reins », v.
Blaise Lat. chrét., dont le sing.
ren, renis est inusité.