REFUS, subst. masc.
Étymol. et Hist. A. 1. Ca 1200 « action de refuser ce qui est demandé, exigé »
faire refu (
Auberée, 158 ds T.-L.);
2. a) ca 1210
de refus « sans valeur, sans importance » ici, en parlant d'une pers. (
Herbert de Dammartin,
Fouque de Candie, 13521,
ibid.); 1260 en parlant d'une chose « rebut » (
Etienne Boileau,
Livre des métiers, 16,
ibid.);
b) av. 1350 « action de refuser ce qui est offert, proposé »
a refus « au point d'en refuser, à l'excès » (
Isopet I, XXXVI,
De la mouche et du fremi ds
Isopets, éd. J. Bastin, t. 2, p. 262); 1659
cela n'est pas de refus (
Molière,
Précieuses ridicules, IX).
B. 1676 techn. [enfoncer un pieu jusqu'à]
refus de mouton (
Félibien, p. 719). Déverbal de
refuser*.