REFROIDISSEMENT, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. a) 1314 « abaissement de la température d'un corps » (
Chirurgie Henri de Mondeville, éd. A. Bos, p. 31);
b) 1690 « abaissement de la température atmosphérique » (
Fur.);
2. 1539 « diminution de l'ardeur, d'un sentiment » (C.
Gruget,
Div. leçons de P. Messie, 103 ds
Fonds Barbier);
3. 1762 « indisposition causée par le froid (chez un cheval) » (
Ac.); 1835
id. (chez l'homme) (
ibid.);
4. 1884 « assassinat » (
Moreau,
Souv. Pte et Gde Roquette, t. 1, p. 35);
5. 1905 « ensemble du dispositif destiné à évacuer la chaleur produite par la combustion dans les cylindres, du mélange gazeux » (
Haton de La Goupillière,
Exploitation mines, p. 555). Dér. de
refroidir*; suff.
-(isse)ment1*. On trouve aussi du
xiiieau
xves. les formes
refroidemenz « abaissement de la température » (1268
Claris et Laris, 7625 ds T.-L.), « repos » (1374
Goulain,
Ration., Richel. 437, f
o159 r
ods
Gdf.),
refroidure « rafraîchissement » (fin
xiiies. [date du ms.],
Vie et mir. de plus. s. confess., Le Pastouriau S. Gringoire, Maz. 568, f
o175a ds
Gdf.).