REFLET, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1651 peint. « teinte lumineuse qui joue sur des fonds différents » (R. F. [
réart]
de Chambray,
Peint. de Vinci [trad. de l'ital.], p. 15 et 23 d'apr.
Brunot t. 6, p. 696);
2. 1662
reflex « réflexion affaiblie de la lumière, de la couleur renvoyée par un corps ou une surface réfléchissante » (
Richer,
L'Ovide bouffon, p. 125,
ibid., t. 4, p. 500); 1763 au fig.
reflet (
Marmontel,
Poétique fr., t. 1, p. 119: L'art de placer, d'assortir les mots, [...] de ménager à celui qui manque de clarté, de couleur, de noblesse, le
reflet d'un terme plus noble, plus lumineux, plus coloré, cet art, dis-je, ne peut se prescrire). Empr., avec infl. de
réfléchir*, à l'ital.
riflesso, att. comme terme de peint. dep. le
xvies. (
Vasari d'apr.
DEI), du lat. tardif
reflexus « retour en arrière », part. passé subst. de
reflectere (
réfléchir*).