REFAIRE, verbe
Étymol. et Hist. 1. a) Ca 1120
être refait d'une pers. « être reposé, remis, avoir retrouvé sa vigueur » (
Benedeit, St Brendan, éd. I. Short et B. Merrilees, 705);
b) ca 1170
se refaire (
Chrétien de Troyes, Erec, éd. M. Roques, 1470);
2. 1130-40 « faire faire à nouveau (quelque chose à quelqu'un) » (
Wace, Ste Marguerite, éd. A. Francis, 538);
3. 1155 « remettre en état » (
Id., Brut, éd. I. Arnold, 13547);
4. 1160-74 « faire à son tour » (
Id., Rou, éd. A. J. Holden, 3328);
5. 1377 part. passé subst. vén.
refait (
Gace de La Buigne, Roman des deduis, éd. Å. Blomqvist, 11307);
6. 1700 « duper » (d'apr.
Esn.);
ca 1800 « voler » (
ibid.); 1820-40 (ms. Jacquinot, cité ds
Larch. Nouv. Suppl. 1889: il est
refait comme un Claude « il s'est laissé tromper comme un niais »);
7. av. 1720
se refaire terme de jeu (M
meDu Noyer citée ds
Trév. 1752). Dér. de
faire*; préf.
re-*.