REDRESSEMENT, subst. masc.
Étymol. et Hist. I. 1. Ca 1145 « action de corriger, de ramener à l'exactitude » (
Wace,
Conception N.D., éd. W. R. Ashford, 1090); en partic. 1936
redressement d'un compte (
Cap.);
2. 1595 « action de redresser, de ramener à sa forme initiale ce qui a été tordu, dévié, abîmé... »
le redressement de l'escluse (23 avr.,
Reg. journal secret des prevostz et jures, A. Tournai ds
Gdf. Compl.); 1690
redressement d'une piece de bois courbée (
Fur.);
3. 1788 « réparation »
le [
...]
redressement des griefs (J.-J.
Rousseau,
Confessions, éd. B. Gagnebin et M. Raymond, XII, p. 609);
4. 1907 automob.
une manœuvre de redressement (
Périsse,
loc. cit.);
5. 1924 électr. (
Coustet,
loc. cit.);
6. 1946 « une maison de correction » (
Prévert,
Paroles, p. 101);
II. 1. 1862 « action de remettre quelque chose dans la position verticale; action de se redresser » (
Hugo,
Misér., t. 1, p. 850: la jeune fille eut ce petit
redressement en arrière);
2. a) 1904
canot à redressement (
Nouv. Lar. ill.);
b) 1937 aviat. (J.
Mermoz,
loc. cit.);
3. 1899 fig. « fait de se redresser de retrouver la place politique, économique... que l'on occupait avant »
ce long et douloureux effort de redressement (
Clemenceau,
Iniquité, p. VII); 1958
le redressement du franc (
Beauvoir,
Mém. j. fille, p. 227). Dér. de
redresser*; suff.
-ment1*.