REDOUTE, subst. fém.
Étymol. et Hist. A. 1599 fortif. (
Ph. de Mornay,
lettre à Duplessis-Mornay, 8 oct.,
in M
mede Mornay,
Mém., éd. 1869, t. 2, p. 232 ds
Quem. DDL t. 13).
B. 1752 « bal public » (
Trév., qui précise « à Venise et en plusieurs Cours d'Allemagne »). Empr., avec infl. de
redouter*, à l'ital.
ridotto « refuge, abri » (dep. le
xives. d'apr.
DEI;
cf. les formes fr.
redote et
ridoute att. en 1618,
d'Aubigné,
Hist. univ., t. 2, p. 67 et 91 ds
Gdf. Compl.) et « lieu de fête, de bal » (dep. 1630,
Davila d'apr.
DEI), du lat.
reductus (locus) « (lieu) retiré », part. passé adj. de
reducere (
cf. réduire). L'ital.
ridotta « petite fortification » (dep. 1918 d'apr.
DEI) est empr. au fr.
redoute.