REDONDANCE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Fin
xiiies.-déb.
xives. « rebondissement, rejaillissement » (
Gloss. rom. ms. Bruxelles Bibl. roy., 9543 ds T.-L.);
ca 1357
id. (
Trois Maries, p. 291 ds
La Curne); 1600 « rejaillissement » au fig. (
Fr. de Sales,
Defense de la croix, IV, 11 ds
Hug.), attest. isolées;
2. 1532 latinisme
redundance « abondance » (
Rabelais,
Pantagruel, VI, éd. V. L. Saulnier, p. 34); 1690 (
Fur.:
Redondance s. f. Vice du discours qui naît de la superfluité des paroles. La
redondance des termes ou des phrases rend un stile foible et languissant);
3. 1762 « répétition, énoncé qui fait double emploi » (J.-J.
Rousseau,
Émile, II ds
Œuvres compl., t. 4, La Pléiade, p. 354);
4. 1964 ling. et télécomm. (
Hist. gén. sc., loc. cit.) Empr. au lat.
redundantia (dér. de
redundans, v.
redondant) « trop plein, abondance, excès, redondance du style ». En ling. et télécomm. et plus gén. dans la théorie de l'inform., réempr. à l'anglo-amér. de même orig.
redundance (1948, télécomm. et ling. ds
NED Suppl.2).