RECOMMANDATION, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 2
emoit.
xives. « action de recommander quelqu'un, de le signaler à l'attention, à la bienveillance d'une autre personne » (
Vie St Evroul, éd. F. Danne, 1431); d'où
a) xves. « prière à un saint, ici à l'image peinte sur une bannière »
la recommandation de sa bannerole (
Ol. de La Marche,
Liv., I, p. 299 ds
La Curne);
b) 1690
recommandation au prône (
Fur.);
2. a) ca 1370 « action de recommander quelque chose à quelqu'un; conseil, avis » (
Jean Le Fèvre,
Lamentations Matheolus, IV, 44 ds T.-L.);
b) 1936 dr. internat. publ. (
Cap.);
3. ca 1470 dans la loc.
en recommandation « estime que l'on a pour le mérite, pour ce qui est méritant » (
George Chastellain,
Chron., éd. Kervyn de Lettenhove, III, 465, 15);
4. 1580 « paroles, écrit qui recommandent quelqu'un »
je luy porte mes recommandations moy-mesmes (
Montaigne,
Essais, éd. Villey-Saulnier, I, XIV, p. 53);
5. 1690 « nouveaux arrêts qu'on fait de la personne d'un prisonnier » (
Fur.);
6. 1897 « action de recommander une lettre »
l'affranchissement et la recommandation du paquet (
Bloy,
loc. cit.). Dér. de
recommander*; suff.
-(a)tion*.