RECOIN, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1465-80 « endroit retiré, coin retiré »
aucuns angletz ou recoings ([Anonyme d'Angers],
Pelerin. de la vie hum., Ars. 2319, f
o23 r
ods
Gdf. Compl.); 1662 fig. « partie cachée, secrète » (
Logique de Port-Royal, p. 2 ds
Littré); en partic. 1718
les recoins du cœur (
Ac.). Comp. de
re-, repris à l'a. fr.
recoi « endroit retiré, cachette » (
ca 1145,
Wace,
Conception N. Dame, 1415 ds T.-L.: Dunc va la dame en un
requei), lat.
requier « repos », v.
requiem, et de
coin*.