RECLURE, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. 2
emoit.
xes. verbe trans. « renfermer dans une clôture étroite et rigoureuse, dans une cellule, dans un couvent, où l'on n'a aucune communication avec le reste des hommes » (
St Léger, éd. J. Linskill, 178);
2. 1664, 24 janv.
se reclure monastiquement « se retirer du monde » (
Jean Chapelain,
Lettres, éd. Tamizey de Larroque, t. 2, p. 347);
3. 1690 « s'isoler du monde » (
Fur.). Du lat.
recludere « ouvrir; ouvrir la porte » qui a pris en b. lat. le sens de « enfermer »: le préf. marquant l'action de tirer la porte en arrière pour la fermer (v.
Ern.-
Meillet, p. 126).