RECEVEUR, -EUSE, subst.
Étymol. et Hist. 1. Mil.
xiies. « celui qui accueille, qui soutient moralement » (
Psautier d'Oxford, éd. Fr. Michel, 58, 10 [susceptator]), seulement dans les trad. des psaumes, v. T.-L. et
Gdf.;
2. a) ca 1170
recevur « celui qui a la charge de faire une recette pour l'État ou pour un particulier » (
Livre des Rois, éd. E. R. Curtius, p. 139);
b) 1416
receveur général (
Rec. des historiens de la France, doc. financiers, t. 5 ds
Quem. DDL t. 22);
c) 1848 (
Arrêté du Ministre des finances, 13 mai ds
Littré Suppl.: fonctions de receveur buraliste des contributions indirectes et de débitant de tabac et de poudre);
3. a) 1835
receveuse des billets (
Ac.);
b) 1872 « ouvrier imprimeur » (
Journ. officiel, 22 déc., p.8024, 2
ecol. ds
Littré Suppl.). Dér. de
recevoir*; suff.
-eur2*.