RECÉLER,(RECELER, RECÉLER) verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1170
receler « cacher » (
Denis Piramus,
Vie St Bernard, éd. H. Kjellman, 3789); 1398 en partic. « cacher frauduleusement » (
Reg. de la loy, 1393-1401, A. Tournai ds
Gdf. Compl.);
2. a) 1583 dr.
recelé « amende encourue par celui qui avait celé au suzerain son acquisition » (
Ragueau,
Indice des droits roiaux et seigneuriaux, éd. 1600, p. 463) − 1704,
Laurière;
b) 1611 « action de tenir caché » (
Cotgr.);
c) 1690 (
Fur.:
Recelé. Il signifie la chose volée et détournée [...] action civile de
recelé). Dér. de
céler* à l'aide du préf.
re-*; au sens 2 a l'anc. lang. avait également le subst. fém.
recelée (1287 ds
Gdf.), att. dep. la fin du
xiies. au sens de « cachette » (v.
Gdf. et T.-L.).