REBUFFADE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1550 (lettre de M. d'Aramon à Henri II, 24 avril ds E.
Charrière,
Négociations de la France dans le Levant, t. 2, p. 114, note). Dér., à l'aide du suff.
-ade1*, de
rebuffe « injure, reproche » att. au
xvies. (dep. 1540,
Corresp. pol. de G. Pellicier, t. 1, p. 219 ds
Fonds Barbier; v.
Gdf. et
Hug.) et empr. à l'a. ital.
ribuffo « reproche, menace » (dep. fin
xiiies.-déb.
xives.,
Tolomei ds
Tomm.-
Bell.), ital. mod.
rabbuffo (dep. 2
emoit.
xves.,
ibid.), déverbal de
rabbuffare « faire des reproches », propr. « menacer (de l'orage); mettre en désordre, ébouriffer », comp. de
buffare « souffler », dér. de la racine onomat.
buff- (
cf. bouffer et
bouffon).