REBIQUER, verbe intrans.
Étymol. et Hist. 1933 part. prés. adj. (
A. de Châteaubriant, Réponse du seigneur, 239 ds
Fonds Barbier: cheveux tirés sur le plat des tempes, et allongés jusque vers l'occiput où ils étaient tassés en une petite queue
rebiquante); 1945 fig. trans. « hérisser » (
Sartre, loc. cit.); 1954 intrans. « se dresser, se retrousser (de quelque chose) » (
Beauvoir, loc. cit.). Orig. obsc.; prob. d'orig. dial.,
cf. en 1834 le rouchi
rebiquer « faire dresser quelque chose, le faire tenir raide » (
Hécart),
biquer « se dit de tout ce qui est saillant » (
ibid.), dér. de
bique* au sens dial. de « corne » d'apr.
Dauzat64-73.