REBATTEMENT, subst. masc.
Étymol. et Hist. Av. 1573
rebatement « battement répété » (
Jodelle,
Œuvres, éd. Ch. Marty-Laveaux, t. 2, p. 267), attest. isolée; spéc. 1690 hérald. (
Fur.). Dér. de
battre*; préf.
re-*;
cf. l'a. fr.
rebatement « diminution » 1290 (
Petit. d'Arn. de Castelnau, Lett. de Rois, etc., t. I, p. 367 ds
Gdf.); le m. fr.
rebatement « réverbération, répercussion » 1542 (
R. Est., Dictionariolum ds
Gdf.: Refrappement. Reverberation.
Rebatement) − 1611 (
Cotgr.), répertorié comme terme de mus. par
Trév. 1752-71 et
Besch. 1845-46; l'a. fr.
rebat « rejet, refus » 2
emoit.
xiiies. (
De Triade et de venin ds
Nouv. rec. de contes, éd. A. Jubinal, t.1, p. 362), m. fr. « répercussion, reflet »
xvies. ds
Hug., répertorié comme « anc. » par
Guérin 1892, et en fr. mod. utilisé dans de nombreux empl. techn. 1731 « action de rebattre les tonneaux » (
Dict. des Arts d'apr.
Trév. 1752), en fauconn. 1752 (
Trév.) ainsi que
rebattage notamment dans le domaine de la verrerie 1799 (
Loysel, Ess. s. l'art de la verrerie, 53 ds
Fonds Barbier:
rebattage fréquent des surfaces).