RAVINE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. a) 1
remoit.
xiies.
raveine de terre « avalanche » (
Psautier Cambridge, éd. Fr. Michel, 34, 21, p. 58 [
ravine var. ms.
xiies.; lat.
rapina]), attest. isolée;
b) 1388
ravine d'eau « torreau d'eau » (Ordonn. de Charles VI ds
Bl.-
W.1-5) − 1688 (
Miege d'apr.
FEW t. 10, p. 67b),
ravine seul étant att. dans ce sens − 1700 (
Pomey d'apr.
FEW, loc. cit.); spéc.
2. 1616
ravine « petit ravin » (
D'Aubigné, Hist. univ., Maillé, t. 1, p. 323). Déverbal de
raviner « couler avec force »
ca 1215 (
Aymeri de Narbonne, 183 ds T.-L.) −
xviiies. ds
Gdf., déjà au sens de « courir (du cerf) » fin
xiies. (
Béroul, Tristan, éd. A. Ewert, 1684), dér. du subst. a. fr.
ravine « impétuosité, élan »
ca 1165 (
Benoît de Ste-
Maure, Troie, éd. L. Constans, 11429) −
xvies.
Paré ds
Gdf., déjà « acte de violence » déb.
xiies. (
Psautier Cambridge, éd. Fr. Michel, 61, 10, p. 105 [lat.
rapina]), représentant le lat.
rapina, v.
rapine,
cf. également le sens de l'a. adj.
ravinous, s.v. ravineux.