RAVAUDAGE, subst. masc.
Étymol. et Hist. A. 1. 1553 « ouvrage ravaudé, mal cousu » (
P. Belon, Observ., III, p. 43, Paris, H. de Mernef, 1588, p. 451: Les cousturiers de Turquie... cousent... plus elegamment que ne font ceux du pays des Latins: tellement qu'on diroit que l'ouvrage d'Europe n'est que
ravaudage au pris du leur);
2. 1690 « action de ravauder un vêtement »
ces habits ne valent pas ravaudage (
Fur.).
B. Fig.
1. Ca 1610
ravaudage de folle doctrine (
Beroalde de Verville, Moy. de parven., I, 51, Royer ds
Gdf. Compl.);
2. 1672, 23 mai « bavardage futile »
un ravaudage de rien (
Sévigné ds
Lettres, éd. E. Gérard-Gailly, t. 1, p. 554);
3. 1694 « besogne mal faite » (
Ac.). Dér. de
ravauder*; suff.
-age*.