RAVAGE, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1355 « dégât causé par une action violente et volontaire »
pille et ravage (
Bersuire,
Tit. Liv., BN 20312
ter, fol. 11 v
ods
Gdf. Compl.);
2. a) 1543 « cours violent de l'eau »
grand ravaige deaue (
Selve, trad.
Plutarque,
Camille, 14 v
ods
Hug.);
b) 1586, juin « dégât causé par un agent atmosphérique subit » (
ap. J.
Baux,
Mém. hist. sur la ville de Bourg, t. 2, 1869, p. 175); 1588 fig. (
Montaigne,
Essais, III, VI, éd. P. Villey et V. L. Saulnier, p. 900);
3. av. 1680 « conséquence désastreuse » (
Patru,
Plaidoié, 1a ds
Rich. 1680: l'interest est un monstre qui fait bien du
ravage dans le monde); 1718 spéc. (
Ac.: les passions font de grands
ravages dans le cœur des jeunes gens); 1830
faire un, des ravages « exercer un grand pouvoir de séduction » (
Sand,
loc. cit.). Dér. de
ravir*; suff.
-age*.