RAREMENT, adv.
Étymol. et Hist. 1. xives.
raremant « peu souvent » (
Moamin et Ghatrif, éd. H. Tjerneld, p. 264), attest. isolée; à nouv. 1555
rarement (
Ronsard,
Hymne de l'or, 624 ds
Œuvres, éd. P. Laumonier, t. 8, p. 205);
2. 1544 « remarquablement, exceptionnellement » (M.
Scève,
Délie, éd. E. Parturier, dizain 424, p. 288). Dér. de
rare*; suff.
-ment2*.
Cf. l'a. fr.
relment « peu souvent » (
ca 1170,
Rois, éd. E. R. Curtius, p. 9 [I
Sam. 3, 1]),
rerement (fin
xiies.,
Sermons St Grégoire sur Ezéchiel, éd. K. Hofmann, p. 62) formes limitées à l'a. fr., dér. de l'a. fr.
rer (
rare*).