RAPPROCHEMENT, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1470 « action de rapprocher, de se rapprocher; résultat de cette action » (
Georges Chastellain,
Chron., éd. Kervyn de Lettenhove, t. IV, p. 437);
a) 1767 arboric. « action de couper les branches qui s'éloignent trop du tronc » (
Schabol,
Dict. pour la théorie et la prat. du jard. et de l'agric., par principes, Paris);
b) 1846
le rapprochement des sexes (
Michelet,
Peuple, p. 87);
2. 1629 « réconciliation de personnes brouillées » (
Richelieu,
Lettres, III, 483 ds
Haschke Richelieu, p. 61: le
rapprochement de Monsieur près de la personne de Sa Majesté);
3. 1674 « action de mettre en regard des idées ou des faits, de manière qu'on puisse les comparer plus aisément » (
Bouhours,
Doutes sur la lang. françoise..., Paris, p. 66); 1802
faire un rapprochement (
Bonald,
Législ. primit., t. 1, p. 35). Dér. de
rapprocher*; suff.
-ment1*.