RAPPORTEUR, -EUSE, subst. et adj.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1300 « accusateur, dénonciateur » (d'apr.
FEW t. 25, p. 48a);
cf. 1361 (ds
Ordonnances des rois de France, t. III, p. 518:
rapporteur ou accusateur mensongier) −
xvies. (
D'Aub.,
Hist., I, 103 ds
Littré);
2. ca 1350 « celui, celle qui, par légèreté ou par malice, a coutume de rapporter ce qu'il a vu ou entendu » (
Gilles Le Muisit,
Poésies, II, 127 ds T.-L.);
3. 4
equart
xives. « celui qui fait le rapport d'un procès »
inquisiteur et raporteur des besoingnes (
J. Froissart,
Chron., éd. S. Luce, I, 209);
4. 1680 géom. (
Rich. ds
Remarques sur la lettre R). Dér. de
rapporter*; suff.
-eur2*.