RAPACE, adj. et subst. masc.
Étymol. et Hist. A. Adj.
1. ca 1310 « avide de se saisir du bien d'autrui »
loup rapace (
Aimé du Mont-
Cassin, Histoire des Normands, éd. V. de Bartholomaeis, IV, 43);
2. 1455 « âpre au gain » (
Georges Chastellain, Exposition sur vérité mal prise, Œuvr. VI, 343, Kerv. ds
Gdf. Compl.).
B. Subst. masc. plur. 1768 « ordre d'oiseaux carnivores » (
Valm.). Empr. au lat.
rapax, rapacis « qui entraîne à soi, ravisseur, pillard, voleur », de
rapere « emporter précipitamment ». On rencontre ant. la forme
rapiaus (
ca 1190,
Roman de Renart, br. XI, 11777, éd. Mario Roques), placé en rime avec
maus, plur. d'une forme
rapal, empr. au lat.
rapax avec changement de suff. (la graph.
ax, s'étant croisée avec la termin.
-aus du fr.).