RANCUNE, subst. fém.
Étymol. et Hist. Ca 1100 (
Roland, éd. J. Bédier, 2301); spéc. 1670
point de rancune (M
mede Sévigné, Lettre 6 juill. ds
Corresp., éd. R. Duchêne, t. 1, p. 128); 1718
sans rancune (
Ac.). Issu, par substitution de suff. (
-une < lat.
-udine; cf. amertune, att. en a. fr. à côté d'
amertume*, v.
FEW t. 24, p. 391a), de
rancure (att. de
ca 1165,
Benoît de Sainte-
Maure,
Troie ds T.-L., à fin
xives.,
Jehan des Preis ds
Gdf.), d'un lat. vulg.
*rancura, lui-même issu par substitution de suff. du lat.
rancor, -oris (
rancœur*). Voir
FEW t. 10, p. 55.