RANCE1, adj.
Étymol. et Hist. 1. Subst. 1377 « goût et odeur de ce qui est rance » (
Gace de La Buigne,
Roman des deduis, éd. Blomqvist, 10366);
2. a) adj. 1
remoit.
xives. « en parlant d'une vieille truie qui a pris une odeur forte et un goût âcre » (
Jeux-partis, éd. A. Långfors, CLXXV, 19, p. 279 ds T.-L.);
b) fig. 1559 « passé, vieilli » (
Amyot,
Vies, Galba, 3 ds
Littré); 1600 « bien fermenté (en parlant du fumier) » (
O. de Serres,
Théatre d'agric., p. 101). Empr. au lat.
rancidus « qui sent, putréfié, infect, désagréable ». Le mot est att. en a. prov. sous la forme
ransa (adj. fém.) au sens de « flétri, fané (en parlant de la peau, de la chair humaine) » du
xiies. au
xiiies. (
Levy Prov.).