RAMOLLISSEMENT, subst. masc.
Étymol. et Hist. a) 1552 « action de rendre ou de devenir mou; son résultat » (Ch.
Estienne,
Dict. Latinogallicum, 787a ds
Rom. Forsch. t. 32, p. 143) − 1611,
Cotgr.; à nouv. fin
xviiies. (
Bonnet,
Considérations sur les corps organiques, chap. 12, p. 211);
b) 1852 « affaiblissement » (
Sainte-
Beuve,
Caus. lundi, t. 5, p. 330);
c) 1853
ramollissement de cervelle (
Flaub.,
loc. cit.;
ramollissement du cerveau, ibid., p. 253). Dér. de
ramollir*; suff.
-ment1*;
cf. 1393
remollissement du temps « radoucissement du temps » (
Ménagier de Paris, éd. G. E. Brereton et J.-M. Ferrier, 132, 14) et
xves.
ramolliement « action de ramollir » (
Grant Herbier, f
o75 v
o, éd. 1520 ds
Gdf.).