RAMOLLIR, verbe trans.
Étymol. et Hist. 1. a) 1520 « rendre mou » (
Le Guidon en francoys, 307b, éd. 1534 ds
Rom. Forsch. t. 32, p. 143);
b) 1549 adj. et subst. méd.
ramollissant (
Tagault, Inst. chir., p. 621 ds
Gdf. Compl.);
c) 1585 au fig. (
N. Du Fail, Contes d'Eutrapel, éd. J. Assézat, t. 2, p. 116: d'
avoir [...]
ramoli la fureur de Saür son ennemy);
2. 1869 « devenir imbécile, par ramollissement du cerveau » (
Littré). Dér. de
amollir*; préf.
re-*;
cf. ant.
ramoulïer (1360-70,
Baudoin de Sebourc, XIX, 194 ds T.-L.) et
ramollier (1422,
Alain Chartier, Quadrilogue, éd. E. Droz, p. 60).