RAMAGE1, subst. masc.
Étymol. et Hist. A. 1. 1269-78 « branchage » (
Jean de Meun, Rose, éd. F. Lecoy, 8396); d'où
2. 1585
a ramage « avec des dessins pouvant rappeler le branchage » (
Inventaire du Chateau Quermelin, éd. A. Join-Lambert, 103: Ung cotillon de velours raiz
a ramage de velours).
B. 1525
chant ramage (
Farce de Colin ds
Anc. Th. franç., éd. Viollet le Duc, t. 1, p. 246); 1540 « chant des oiseaux dans le branchage » (
N. Herberay des Essars, Amadis de Gaule, I
erlivre, éd. H. Vaganay, p. 329). Dér. de l'anc. subst.
ram,
raim, v.
rame1; suff.
-age*;
cf. l'anc. adj.
ramage « branchu »
ca 1210 (
Herbert de Danmartin, Foulque de Candie, 148 ds T.-L.) −
xvies. ds
Hug.; B par l'intermédiaire de l'adj.
branchage « qui vit dans la forêt »
ca 1175 (
Chron. Ducs Normandie, éd. C. Fahlin, 4545: esprever
ramages) −
xvies. ds
Hug. Voir
Baldinger, p. 165.