RAISONNEUR, -EUSE, subst. et adj.
Étymol. et Hist. 1. 1345 Oléron « avocat » (
Coutumier de l'île d'Oléron, 81 ds
B. philol. et hist., 1917, p. 260);
2. 1666 « celui qui fatigue, qui importune par ses raisonnements » (
Molière,
Médecin malgré lui, II, 1);
3. 1668 « qui réplique sans cesse, discute, cherche à se disculper » (
Id.,
L'Avare, I, 3);
4. 1678 « celui qui raisonne » (
La Fontaine,
Fables, VIII, 10, 55 ds
Œuvres, éd. J. Régnier, t. 2, p. 262); en partic. 1821 « personnage de comédie dont l'auteur se sert pour exprimer l'idée qu'il a voulu mettre dans sa pièce » (
Picard,
Théâtre, t. 2, Coméd. ambul., Paris, J. N. Barba, II, 2, p. 126). Dér. de
raisonner*; suff.
-eur2*.