RAINURE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. 1382
royneure « petite entaille faite en long sur l'épaisseur d'un morceau de bois, pour y assembler une autre pièce ou pour servir de coulisse » (
Statuts des huchers menuisiers... ds
Lespinasse,
Les Métiers et corporations de la ville de Paris, II, p. 640); 1464
raineure (
Proces crim. de la Saignant, A. Dijon ds
Gdf. Compl.); 1676
rainure (
Félibien);
2. 1805 anat.
rainure mastoïdienne (
Cuvier,
op. cit., t. 1, p. 223);
3. 1808 « entaille longue et étroite à la surface d'un objet »
rainures tracées sur la peau (
Cabanis,
Rapp. phys. et mor., t. 1, p. 177). Dér. de l'a. fr.
roisn(i)er (
rouanner*); suff.
-ure1*.