RAIL, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. a) 1817 « bande de métal servant de guide et de support aux roues d'un train » (
B. de la Sté d'encouragement pour l'industr. nat., t. 16, n
oCLX, p. 248:
Note sur les rail-ways,
ou chemins de fer [...] les plaques ou limandes de fer (
rails), sur lesquelles doivent rouler les chariots); 1825 (
Journal hebdomadaire des arts et métiers [...]
de l'Angleterre, I, 251 ds
Höfler Anglic.);
b) 1826 « voie équipée de telles bandes, chemin de fer » (
Extrait d'acte de cession de terrain par la ville de Lyon ds
Wexler 1955, p. 51, note 41);
c) 1898 « transport ferroviaire » (
Mallarmé,
Vers circonst., p. 103);
2. 1836 p. métaph. (
Balzac,
Corresp., p. 171: sortir des
rails de la vertu). Empr. à l'angl.
rail « barre de bois horizontale » (
ca 1320) d'où spéc. « barre ou ligne continuelle de barres (de bois, puis de fer ou d'acier) servant de support et de guide aux roues des voitures » (1734) puis « chemin de fer, transport par chemin de fer » (1843) v.
NED et
NED Suppl.2; le m. angl.
rail est issu de l'a. fr.
reille « barre de porte, barre, barrière », du lat.
regula « règle, barre » (
FEW t. 10, p. 217a; T.-L. t. 8, col. 653).