RAIDIR, ROIDIR, verbe
Étymol. et Hist. 1. Ca 1225 part. passé
redi « devenu raide » (
Pean Gatineau,
St Martin, 5343 ds T.-L.);
ca 1380 « devenir raide, rigide » (
Jean Lefevre,
Trad. La Vieille, 152,
ibid.);
2. xives. trans. « faire se raidir, faire se tendre » (
Testament de Jean de Meun, ms. Bibl. Nat. fr. 12483 [anc. 1132 Suppl. fr.] ds
Nouv. Rec. Fabliaux, éd. A. Jubinal, t. 2, p. 175, notes);
3. 1538 pronom. (
Est., p. 386,
s.v. intendo: se ad firmitatem intendere,
se roidir). Dér. de
raide*; dés.
-ir.