RAFFINEUR, -EUSE, subst.
Étymol. et Hist. 1. 1611 « celui qui raffine » (
Cotgr.:
Raffineur: m. A refiner, purifier, clarifier);
2. av. 1654 « celui qui subtilise, qui porte loin la recherche » (
Guez de Balzac,
3ediscours sur la cour ds
Littré);
3. a) 1695
rafineur de sel (texte de Lille ds
P. Thomas,
Textes hist. s. Lille, p. 339 ds
Fonds Barbier);
b) 1718
raffineur de sucre (
Ac.);
c) 1932 pétrole (
Romains,
Hommes bonne vol., p. 146);
4. a) 1765 papet.
cylindre rafineur (
Encyclop. t. 11, p. 838a); 1812
raffineur (
Mozin-
Biber);
b) 1788 papet.
pile raffineuse (
Encyclop. méthod. Mécan. t. 5, p. 586); 1845-46
raffineuse (
Besch.). Dér. de
raffiner*; suff.
-eur2*. Au sens 3 b,
cf. m. fr.
refineour (1468, texte ds
L. de Mas Latrie,
Hist. de l'île de Chypre, t. III, p. 218 cité par
R. Arveiller ds
Mél. Horrent (J.), p. 11: Francesco Coupiou,
refineour de sucre).