RADIN, -INE, adj.
Étymol. et Hist. 1885?, 1920 pop. « homme, femme ,,près de ses pièces`` » d'apr.
Esn.; 1928 adj. (
Lacassagne,
Arg. « milieu », p. 171); 1932 subst. (
Céline,
loc. cit.). Orig. obsc.; peut-être, comme le suggère
Chautard Vie étrange Argot, pp. 426-427, suivi par
Esn. et
Cellard-
Rey, p. ext. de sens de
radin « gousset » 1835 (
Raspail ds le
Réformateur, 20 sept., p. 2), également att. au sens de « tiroir à argent » 1844 (
Dict. compl. d'apr.
Esn.,
s.v. radeau), de
rade, radeau « tiroir de comptoir » 1836 (
Vidocq, Voleurs, t. 2, p. 45), également « comptoir »
rade 1844 (
Id.,
Vrais myst. Paris, t. 4, p. 8),
radeau 1821 (
Ansiaume d'apr.
Esn.), v.
rade2. Autre explication ds
FEW t. 10, p. 92b qui le rattache au fr. pop.
radin, radon « gratin » 1821 (
Desgranges, p. 75 ds
Goug. Lang. pop., p. 168) remontant à un étymon
rasitare, v.
ratisser, raton2.