RADELEUR, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1955 (
Mét.:
Radeleur. Flotteur de bois réunissant les pièces de bois pour en faire un radeau de flottage). Prob. terme dial., dér. d'un verbe
radeler att. dans le fr. de Suisse « transporter par radeau » d'où « accoster le bateau à vapeur avec une barque à fond plat dite « bateau radeleur » pour en ramener voyageurs et marchandises, quand les eaux trop basses ou trop hautes, ne permettent pas d'aborder au débarcadère » (
Pierreh. 1926); d'où le fr. de Suisse
radeleur « celui qui amarre et démarre le bateau à vapeur » dès 1901-02 (Ph.
Godet,
Neuchâtel pittoresque, I, 123,
ibid.),
cf. son synon. vieilli
raseleur 1756 ds
Pierreh. 1926. Le m. fr. connaît
radelier « marchand de bois de construction » 1513 (Arch. m. ds
du Puitsp. qui signale « Les bois de construction venant en radeaux par la Saône, le propriétaire et conducteur du radeau était en même temps le marchand de bois ») et « celui qui conduit des radeaux » 1544 (Oct.,
Compt. des cordel. d'Orl., Arch. Uzès, GG 17 ds
Gdf.:
radellier) − 1671,
Pomey:
radelier, répertorié par
Guérin Suppl. 1895 comme « Anc. », puis en 1970,
Rob. Suppl., att. en a. prov. dès 1351 ds
Pansier, dér. de
radel, v.
radeau.