RADÉE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1810 (
Molard,
Mauv. lang. corr., p. 225:
Radée. Grosse pluie survenue tout à coup; dites,
averse); 1885 (A.
Daudet,
Tartarin sur les Alpes, 227 ds
Burns, p. 39). Mot dial.,
cf. le lyonn.
radée «
id. » ds
Du Puitsp.,
s.v. rado, dauph.
rada «
id. »
ibid., dér. de l'anc. adj.
rade « torrentueux, impétueux » fin
xies. judéo-fr.
Rabdes « (eaux) torrentueuses » (
Raschi,
Gl., éd. A. Darmesteter et D. S. Blondheim, t. 1, p. 120, 868), fin
xiies.
rade « rapide, impétueux » (
Moniage Guillaume, éd. W. Cloetta, II, 6298) − fin
xives. (
Froissart,
Chron., éd. Kervyn de Lettenhove, t. 2, p. 162), encore en usage dans certains dial.,
cf. FEW t. 10, p. 66a, du lat.
rapidus, v.
rapide.