RABROUER, verbe trans.
Étymol. et Hist. Fin
xives. (
Eustache Deschamps,
Dit des .IIII. offices, 249 ds
Œuvres, éd. Queux de St Hilaire et G. Raynaud, VII, 183). Comp. du préf.
ra-, v.
re- et prob. du m. fr.
brouer « gronder », proprement « écumer », av. 1488 (
Sotie des sots « gardonnez » ou des trois coquins, 157 ds
Le Recueil Trepperel, Les Sotties, éd. E. Droz, p. 104),
cf. aussi le m. fr. et le fr.
rebrouer « rabrouer »,
ca 1584 (
Brantôme,
Des Dames, 2
epart. ds
Œuvres compl., éd. L. Lalanne, t. IX, p. 487) −
Pomey 1700, le pic. et le norm.
rebrouer «
id. » (
FEW t. 15, 1, p. 292b);
brouer est dér. de
breu, v.
brouet (
Bl.-
W.1-5).