RABBIN, subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. 1351
rabain « docteur de la loi juive » (
Jean le Long, trad.
Odoric de Pordenone,
Voyages en Asie, éd. H. Cordier, p. 72-73 cité par R.
Arveiller ds
Fr. mod. t. 17, p. 140: quatre
rabain franc); 1540
rabbin (P.
Doré,
L'image de vertu, 185b ds
Rom. Forsch. t. 32, p. 141: les
rabbins des Juifz);
2. 1808
rabbin « chef spirituel d'une communauté juive » (
Décret impérial du 17 mars ds
B. des Lois de l'Empire français, 4
esérie, t. 8, p. 218); 1808
grand rabbin (
ibid.). Empr., prob. par l'intermédiaire d'un lat. médiév.
rabbinus (1552 ds
Latham, mais sans doute att. antérieurement) ou de l'ital.
rabbino (
rabino, déb.
xives. à Florence, v.
Prati et
DEI) à l'araméen
rabbι
̄n, plur. de
rabb « maître » ou à l'hébr. postbiblique
rabbι
̄
(v.
rabbi). Dans ce dernier cas, la termin.
-in (
-inus, -ino) proviendrait d'une adaptation du mot hébr. p. assim. de la finale
-ι
̄
à un suff. connu.