RABBINISTE, RABBANITE, subst.
Étymol. et Hist. I. 1542
rabaniste (
Rabelais,
Pantagruel, chap. IX bis, 44, var., éd. V. L. Saulnier, p. 57: ung tas d'aultres vieulx
rabanistes [ici au fig.: « juristes subtils »]); 1680
rabaniste au sens propre (
Rich.,
s.v. rabiniste); 1704
rabbaniste (
Trév.,
s.v. rabbiniste, citant le Père R. Simon); 1765
rabbanite (
Encyclop.).
II. 1605
rabbiniste (
Le Loyer,
Spectres, VII, 13 ds
Hug.); 1680
rabiniste (
Rich.). I empr., avec adapt. au moyen des suff.
-iste* et
-ite*, à l'hébr. postbiblique
rabbānι
̄
« rabbanite (p. oppos. à Caraïte) », dér. au moyen du suff. adj.
-ι
̄
de l'araméen
rabbān « maître », titre d'honneur des patriarches du Talmud, supérieur à celui de
rabbι
̄
(
cf. Bible 1912,
s.v. rabbi et J. F.
Oppenheimer,
Lexikon des Judentums,
s.v. Rab). II dér. de
rabbin*; suff.
-iste*.