RÊCHE, adj. et subst. masc.
Étymol. et Hist. 1. Ca 1245
resque « (personne) désagréable, qu'on ne sait comment prendre » (
Huon de Cambrai, Regrets N.D., 112, 1 ds T.-L.);
2. 1260
reech « âpre au goût » (
Etienne Boileau, Métiers, 300,
ibid.);
3. 1761 « rude au toucher » (J.-J.
Rousseau, La Nouvelle Héloïse, I, XLIV ds
Œuvres compl., éd. B. Gagnebin et M. Raymond, t. 2, p. 124, note);
4. 1882 « (voix) désagréable à l'oreille » (
Goncourt, Faustin, p. 69). De l'a. b. frq. *
rubisk « rude, âpre », dér. du rad. que l'on retrouve dans l'a. h. all.
hruf « croûte (d'une plaie) », qui est devenu *
ruvisk, *
roesk, *
reesk, et dont la forme fém. s'est généralisée (
FEW t. 16, pp. 739b-740a).