QUINTESSENCE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1. Fin
xiiies. philos.
quinte essence (
Mahieu Le Vilain, Metheores d'Aristote, p. 5, 21); d'où
2. 1534 « ce qu'il y a de meilleur, proprement partie la plus subtile d'une substance » (
Rabelais, Pantagruel, éd. V. L. Saulnier, p. de titre). Empr. au lat. médiév.
quinta essentia « quintessence » av. 1200 ds
Latham (
quintessentia, 1620,
ibid.), de
quinta fém. du lat. class.
quintus, v.
quint et de
essentia, v.
essence, trad. du gr. π
ε
́
μ
π
τ
η
ο
υ
̓
σ
ι
́
α désignant au
vies. chez un commentateur d'Aristote l'éther, le plus subtil des cinq éléments de l'univers, formé de π
ε
́
μ
π
τ
η, fém. de π
ε
́
μ
π
τ
ο
ς « cinquième » dér. de π
ε
́
ν
τ
ε « cinq » et ο
υ
̓
σ
ι
́
α « essence, substance; élément des choses », fém. subst. de ω
́
ν part. prés. de ε
ι
̓
μ
ι
́ « être »;
cf. au sens 1 l'a. fr.
quint element 1284 [date ms.] (
Brunet Latin, Trésor, éd. P. Chabaille, I, 104, p. 109).