QUINTAINE, subst. fém.
Étymol. et Hist. 1176
quintainne (
Chrétien de Troyes, Cligès, éd. A. Micha, 1290). Du lat.
quintāna [
via] désignant dans le camp romain la rue, entre le 5
eet le 6
emanipule où se tenait le marché, et où avaient lieu les exercices militaires, d'où p. ext. le poteau destiné à ces exercices.
Quintana est la subst. au fém. de l'adj.
quintanus « relatif au 5
e», dér. de
quintus, v.
quint.
Cf. au
xvies. le m. fr.
quintane, 1541 (
G. Michel, tr. Suétone, VI, 202 r
ods
Hug.: Il constitua a sa maison les
quintanes, cest a scavoir quil feist tenir le marché qui estoit faict paravant a la porte pres du pretoire joingnant de sa maison),
porte quintaine 1556 (
G. du Choul, Disc. d. la castramétation, éd. 1581, p. 77 ds
Fonds Barbier) puis au
xixes.
porte quintane 1875 (
Lar. 19e) et
voie quintane 1845-46 (
Besch.) − 1965,
Quillet. Voir
L. Clare, La Quintaine.