QUATRE, adj. et subst. masc. inv.
Étymol. et Hist. 1. Fin
xes. adj. numéral cardinal (
Passion, éd. D'Arco Silvio Avalle, 31);
ca 1200 subst. (
Mort Garin, 235 ds T.-L.);
ca 1316
quatre et quatre (
Geffroy de Paris,
Chron. métrique, éd. Ar. Diverrès, 79); 1690 (
Fur.: On dit proverbialement,
Quatre à quatre et le reste en gros); 1636
se mettre en quatre (
Corneille,
Illusion comique, III, 3, 689); 1640 (
Oudin Curiositez,
s.v. chemin: il n'en faut point aller par
quatre chemins .i. il faut faire resolument); 1674
aux quatre coins du monde (M
mede Sévigné,
Lettre au comte de Guitaut, éd. M. Monmerqué, t. 3, p. 405, n
o380, avril ou mai); 1539 subst. (
Est.: Le nombre de
quatre); 1671 (
Pomey: Le
quatre; au jeu des cartes, ou des dez);
2. 1254 adj. numéral ordinal (ds
Ordonnances des rois de France, t. 1, p. 75b); 1694 « 4
mejour du mois » (
Maintenon,
Lett. à Mmede Veillhant, mai ds
Littré). D'un lat.
quattor « quatre » (
cf. CIL VI, 13302 ds
Vään., p. 48, ALL 7, 65 ds
FEW t. 2, p. 1440b, et aussi
quator CIL 10, 5939 ds
OLD), issu p. dissim. du class.
quattuor «
id. ».