PÉRIDOT, subst. masc.
Étymol. et Hist. Mil.
xiiies.
peridon (
Lapidaire des pierres gravées, 2
eversion ds
Studer-Evans, p. 294, XLIV, vers 1) − 1416,
Inv. du duc de Berry ds
Gay; 1353
perido (
Inv. de la cath. de Chartres, p. 104,
ibid.); 1634
peridot (
Inv. du Trés. de l'ab. de S.-Den., Arch. LL 1327 ds
Gdf.). Orig. inc.; peut-être par métathèse de l'a. fr.
pederos, pederote déb.
xiiies. (
Lapidaire de Cambridge ds
Studer-Evans, p. 199, LXI, vers 1367 :
pedoretés), empr. au lat.
paederos, -otis « opale; améthyste », du gr. π
α
ι
δ
ε
́
ρ
ω
ς, -ω
τ
ο
ς « sorte d'opale », comp. de π
α
ι
̃
ς, π
α
ι
δ
ο
́
ς « jeune garçon » et ε
́
ρ
ω
ς, -ω
τ
ο
ς « amour », terme att. dans le vocab. de la magie hellénistico-égyptienne, où cette pierre de couleur verte était considérée comme ayant un pouvoir magique (v. H. et
R. Kahane ds
Rom. Philol. t. 14, p. 288);
cf. la forme
perodote au
xies. dans un ms. de Mont Cassin de Solinus (
ibid., p. 289) et le lat.
peritot 1220 ds
Du Cange, v. aussi
Gdf.